ACOUSTIC MEETINGS



    Acoustic Meetings, le premier album studio (et 1er album acoustique) de Tears Of Hope sort le 5 avril 2012. Il est produit par Samuel Debout (Soundlife) et comporte plusieurs particularités et prises de risques :

    Le choix de la langue anglaise d’abord est, pour Cédric, une facilité d’écriture, la peur de trop se dévoiler dans sa langue maternelle et l’opinion que pour écrire en français sans être ridicule il faut avoir un réel talent, ce qu’il ne pense pas avoir. De plus, il est plus facile de s’exporter dans la langue de Shakespeare.
    Le choix d’enregistrer la totalité de l’album uniquement voix et guitare sans aucun autre instrument est aussi un gros risque mais Acoustic Meetings n’est à l’origine pas destiné au public, les morceaux qui le composent sont des compositions écrites depuis longtemps et Cédric veut les enregistrer pour son usage personnel. Une fois l’album en main il se dit qu’il serait égoïste de sa part de le garder au fond d’un tiroir, alors il le partage gratuitement sur le net. Il est en vente à 4.99 euros sur la boutique du groupe (dans un esprit de soutien).
    Volontairement, on ne retrouve pas le travail perfectionniste que l’on peut entendre sur les morceaux en version All The Band au niveau de la qualité du son. Pour les albums acoustiques le but est d’avoir un son non travaillé et de donner l’impression à l’auditeur que le groupe est dans son salon pour une soirée entre amis sans aucune prétention ni préparation. D’ailleurs, les prises sons, guitares et voix de Cédric sont enregistrées à Montpellier, dans l’appartement de Samuel Debout, au milieu du salon, entre un canapé et un ordinateur. La grammaire anglaise n’est pas respectée à la lettre sur certains textes mais encore une fois cela fait partie du concept Acoustic Meetings : seule l’émotion est importante. (L’équipe Soundlife, Samuel Debout et Morgan Dufour, veillent tout de même à la correction des textes). Les deux seules erreurs de l’album sont le mastering un peu inégal géré par Samuel Debout et la performance talentueuse mais pas dans le ton de l’album de Marine Moreno sur « Poison Me » qui sort un peu du contexte acoustique.
   
                 Un des autres concepts de l’album et non des moindres est que chaque morceau soit en featuring. La première raison de ce choix est tout simplement l’échange car encore une fois, la musique pour Tears Of Hope, se partage sans aucune prétention. La deuxième est qu’à ce moment-là, Cédric se lance au chant, et, timide de nature, il n’ose tout simplement pas chanter en lead. La troisième c’est qu’il rêve de collaborer avec certains artistes dont Nika qui chante sur les morceaux : « We must deal with it » et « Somewhere along the way ». Nika et Cédric se rencontrent pendant la période Furaya où Nika fait de temps en temps la première partie du groupe de hip-hop hardcore. Cédric a tout de suite admiré le courage de la jeune femme qui ouvre pour le groupe en jouant de la pop-folk seule sur scène avec sa guitare et sa voix envoûtante face à un parterre de punks et métaleux en tous genres qui attendent l’arrivée de Furaya. Cédric a immédiatement envie de travailler avec elle et le projet se réalise quelques années plus tard grâce à Acoustic Meetings.
  Vient aussi le temps des retrouvailles avec Maryline Lecomte qui a fait partie de Tears Of Hope dans ses débuts. Ensemble ils enregistrent « They told me » et font le mastering du tout premier morceau « I hope that will pass ».
    Pour « I turn around », le featuring doit être réalisé avec une chanteuse dont Cédric fait la connaissance quelques années auparavant: Fany (Moon On The Groove). Mais elle ne peut faire le déplacement. A la veille de l’enregistrement Cédric n’a toujours pas trouvé de featuring et décide qu’il ne figurera pas sur l’album. C’est sans compter sur le destin qui met Amanda Arnaud sur sa route au détour d’une boulangerie. Il la connait depuis très longtemps mais la croit toujours à Paris en tant que chanteuse de Cabaret. Revenue pour quelques jours, Cédric lui propose de l’accompagner pour ce morceau.
    Pour « Poison Me », Cédric fait appel à Marine Moreno, chanteuse du groupe Lee Be Do dont Max, David et l’ingénieur du son Samuel font également partie (Cédric lui aussi a fait partie un temps très court de ce groupe). Oui, tout est une histoire de famille (ou presque) entre Tears Of Hope, The Goodfellaz, Furaya et Lee Be Do.
    Cédric compose deux interludes originalement nommées « Tears » et « Hope » pour créer une certaine ambiance tout au long de l’album. Le niveau importe peu, le plus important pour lui étant l’émotion. De plus l’interlude « Tears » termine la partie triste tandis que « Hope » clôture la partie plus joyeuse et l’album.
   
« …And the world keeps turning » (interlude plus long) est en featuring avec Colin Vauthier chanteur du groupe Montpelliérain Civil War. Il existe aussi un clip de ce morceau réalisé par Sébastien Mermoz. Il est rare de voir un clip pour un interlude mais Cédric veut mettre en image un de ses textes préférés qui sinon serait passé inaperçu en raison de sa version anglaise. Ce titre dresse un constat ou plutôt un état des lieux du monde dans lequel nous vivons, un thème dont Cédric s’inspire souvent. On peut y entendre les mots de Severn Cullis Suzuki pendant son discours à l’ONU ou encore le discours de Georges W. Bush lorsqu’il s’adresse au monde entier en direct d’une école juste après les attentats du 11 septembre. Un clip mêlant images insoutenables, violences, dictateurs ou tueurs en tous genres, catastrophes et bêtise humaine.
   
Sur « Feel The Tears Of Hope » le featuring n’est pas vocal mais instrumental. Samuel Debout, producteur et ingénieur son de l’album, nous régale de son jeu de guitare hallucinant et de ses goûts d’arrangeur.
    Sur « But I Keep Smiling », là encore le featuring est instrumental et Cédric fait appel à son ami Wilfried Chollet et sa guitare lap-steel (guitare comme celle de Ben Harper). Will sur le premier album Tears Of Hope : une évidence. Comme le dit Cédric, sans Will, Tears Of Hope n’aurait peut-être pas existé.
    « In This Train » est le seul morceau où il n’y a pas réellement de featuring. Kiko, chanteur Narbonnais, doit normalement y chanter en français (une première pour Tears Of Hope), mais il tombe malade le jour de l’enregistrement. On y entend tout de même Amanda Arnaud (featuring sur « I Turn Around ») fredonner sur le refrain.
    Clara Gruber, à ce moment-là choriste de Tears Of Hope, réalise avec brio le featuring sur le dernier morceau de l’album « I Have Hope ».

    La photo de la pochette est prise dans l’immense jardin de leur salle de répétitions par Maxime (Bassiste).



 
 



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